Dans la peau… des patrouilleurs

Quiconque a zappé sur VTM2 ces derniers mois a sans doute vu un épisode de «Pech Onderweg». Dans cette série télé, vous êtes plongé dans le quotidien de nos patrouilleurs. Mais eux, de leur côté, comment ont-ils vécu cette aventure ?

L’aspect humain prime. C’est pourquoi ce genre de séries TV dans lesquelles on suit des personnes réelles, rencontrent un tel succès. Les téléspectateurs flamands suivaient déjà au plus près des policiers, des pompiers et des sauveteurs en mer. Alors pourquoi ne pas prendre la route avec nos patrouilleurs ? C’est comme ça qu’a débuté cette folle aventure.

Quatre-vingts jours de tournage plus tard - soit près de 350 journées de travail pour les patrouilleurs, dispatchers, cameramen et de techniciens du son - nous disposions de 20 téraoctets d'images et de sons.

Une poignée de monteurs et de mixeurs pouvaient alors se pencher sur ce matériel pendant des semaines. Cela résume bien le travail énorme qui a été accompli afin de délivrer 8 épisodes de « Pech Onderweg » aux téléspectateurs durant plusieurs semaines.

Le plus grand mérite revient à nos patrouilleurs qui ont dû non seulement satisfaire les personnes en panne au quotidien, mais aussi répondre aux souhaits des cameramen et autres preneurs de son. Tout ceci sans impacter la rapidité d'intervention et la qualité de nos services !

Bien que nos patrouilleurs soient principalement filmés en train d'aider les particuliers, cette série permet surtout de mettre en lumière la variété de problématiques auxquelles le service routier est confronté. Il démontre également la créativité dont les équipes doivent faire preuve afin d'aider au mieux chaque conducteur qui rencontre un souci sur la route.

Enfin, l’aspect humain est un facteur essentiel du métier. Nos patrouilleurs veulent - au-delà d’un changement de pneu ou de batterie – aider un conducteur à passer une meilleure journée.. Comment cela s'est passé ? Nous avons posé la question à quelques héros.

En tant que patrouilleurs, vous savez comment rassurer les clients. Mais aviez-vous aussi une expérience devant la caméra ?

Fabio Swijsen: Pas du tout. C'était comme parler pour la première fois devant une classe. J'étais assez nerveux. Du moins au début, car après quelques jours de tournage, vous formez vraiment une équipe avec le cameraman et le preneur de son et tout se passe beaucoup plus facilement.

Christian Habimana: J'ai été vraiment impressionné par les moyens limités avec lesquels travaille une équipe de tournage aussi mobile. Une caméra vidéo compacte, un microphone et une autre GoPro dans la voiture, mais c'est à peu près tout. Ils parviennent à transformer les petites pannes quotidiennes en belles histoires.

Le plus beau des métiers

Sven, à un moment donné on vous a entendu dire « si je suis au volant de ma voiture jaune, je me sens bien ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

Sven Van Campen: Ma participation à la production ne tient qu'à un fil. Je me remets d'un cancer et je dois prendre des comprimés de chimio pendant un certain temps. C'est pourquoi je fais une pause de temps en temps, comme deux semaines avant le début du tournage. Heureusement, j'étais à nouveau apte au travail le premier jour du tournage. Lorsque je suis dans ma voiture jaune, je sais que tout va bien pour moi. Participer à Pech Onderweg semblait être le moyen idéal de faire quelque chose en retour pour Touring, surtout après le soutien indescriptible de mes collègues pendant cette période difficile.

En parlant de collègues, vous semblez tous aimer particulièrement votre travail.

Sven van Campen: C’est toujours agréable d'être parmi les gens et de les aider. Mais en tant que patrouilleur, vous devez également être capable de sortir des sentiers battus et de sortir de situations inattendues. Pas seulement remplacer rapidement quelque chose ou organiser un remorquage. Non, je préfère trouver la meilleure solution pour le client, car nous avons tous le même objectif : aller de l'avant.

Christian Habimana: Notre travail semble très basique : résoudre des problèmes techniques. Mais vous éprouvez une grande satisfaction lorsque vous parvenez à solutionner un problème directement ou à rassurer le client. Pour moi, c'est comme une décharge d'adrénaline qui traverse le corps.

Anthony Peeters: Souvent, une batterie ou un pneu à plat n'est pas la seule chose qui dérange un client. C'est plutôt la goutte qui fait déborder le vase. C'est pourquoi nous essayons non seulement de résoudre le problème technique, mais aussi de faire en sorte que le client soit apaisé. Cela me donne beaucoup d'énergie quand j’y arrive.

Quelles étaient les réactions dans votre entourage ? Des amis ou de la famille ?

Sven De Taye: Pendant la première diffusion, mon téléphone n’a pas arrêté de sonner avec des messages positifs. D'un jour à l'autre, vous devenez une personnalité connue (rires).

Fabio Swijsen: Parfois, quand je m'arrête à un feu rouge, quelqu'un commence à klaxonner et à faire des signes. Puis la fenêtre s'ouvre et on peut les entendre crier : "Hé, je vous connais de la télé ! Ça me fait toujours rire, bien sûr.

Sven van Campen: Lorsque je lave ma camionnette à l'extérieur, certaines personnes s'arrêtent pour applaudir notre présence dans l'émission. Ou devant l'école, où on me voit désormais comme le gars connu de la télé (rires).

Christian Habimana: Je remarque également que les collègues de tous les départements sont heureux que notre travail soit montré à la télévision. Ça nous rend fiers de travailler pour Touring.

Anthony Peeters: J'ai toujours été fier de porter les couleurs de Touring. Mais depuis Pech Onderweg, on me demande aussi souvent de prendre des selfies. Une nouvelle notoriété (rires)!

Les prochains épisodes de Pech Onderweg seront diffusés le 10, 17, 24 et 31 janvier sur VTM2.