La Fiat Panda vient de subir le deuxième rafraichissement de ses presque 10 ans de carrière. Fiat en profite donc pour lancer une nouvelle finition. L'occasion pour nous de la redécouvrir, et de nous rappeler toutes ses qualités.

Fiat Panda Sport, en résumé
Indéboulonnable best-seller européen de sa catégorie, la Panda continue à convaincre malgré une carrière déjà plus longue que de coutume. Mais c'est assez logique, car c'est une petite auto bien née, et bourrée des qualités rationnelles qu'on attend dans cette catégorie. On citera ainsi l’habitabilité, la maniabilité, le sens pratique, le prix et, depuis à peu près un an, la version (légèrement) électrifiée… Mais la Fiat est-elle justement trop rationnelle?
A notre humble avis, non. Nous lui avons toujours trouvé une bouille craquante. Fiat semble cependant juger qu'elle pourrait être plus attirante. D'où cette nouvelle finition Sport, qui donne en effet à la voiture un cachet supplémentaire, surtout avec la peinture gris mat. Qu'on se le dise, la Panda n'a de sportif que le look, pas la mécanique. Mais rien que pour le style, nous validons la démarche.
Le segment
Le segment des mini-citadines dans lequel évolue la Panda une espèce menacée, car quelques constructeurs ont annoncé ne pas vouloir remplacer leurs modèles actuels. Les Peugeot 108 et Citroën C1 vivent leurs derniers mois, la Renault Twingo, ses dernières années. Dans la famille VW, il ne reste que la Up, les Skoda Citigo et Seat Mii ayant discrètement tiré leur révérence. Bref, pour le moment, les concurrentes à "long terme" de la Panda sont les Kia Picanto, Hyundai i10, Toyota Aygo et… la Fiat 500.

Ce qui change
Nous le disions, ceci est la deuxième mise à jour de la Panda, et ce n'est pas à l'extérieur qu'il faut chercher le changement. C'est plutôt dans l'habitacle. Le plus important est que la partie centrale de la planche de bord a été repensée. Ceci pour permettre à la Panda de recevoir pour la toute première fois un système multimédia digne de ce nom. Fourni en série, il est doté d'un écran tactile de 7 pouces, du DAB, de la connectivité Apple Car Play et Android Auto, de fonctions Live connectées et on peut l'enrichir en option du GPS. OK, ce n'est pas le système le plus avancé du marché, mais au moins remet-il la Panda à la page.
Panda Sport, le design
Le design de la Panda n'évolue pas, mais c'est l'occasion d'en reparler un peu. Sincèrement, n'est-elle pas mignonne, cette Panda? Elle l'a toujours été, mais c'est comme si personne n'y prêtait attention, parce qu'il y a dans la même famille cette satanée 500 qui capte toute l'attention. Pour nous, l'essai de la Panda Sport a été une redécouverte.
Elle est bien proportionnée, sans prétention, souriante, et parfaitement à mi-chemin entre l'allure "jouet" de certaines concurrentes, et l'attitude très (trop ?) mature de certaines autres. Finalement, c'est peut-être justement cette finition Sport qu'il lui fallait pour se faire remarquer. Jolies jantes spécifiques, étriers de freins peints, habillage expressif et, on y revient, cette indispensable peinture mat (une option à 550 euros à peine). Bref, chacun ses goûts mais, pour nous, la Panda ainsi habillée n'a pas moins de charme que n'importe quelle 500.

À l'intérieur
La remarque sur le juste milieu du design vaut d'ailleurs aussi pour l'intérieur. Il est assez qualitatif, et la planche de bord n'est ni trop "light" ni trop sérieuse. Bref, il y a une ambiance sympa, décontractée. Mais là où la Panda se différencie de toutes ses rivales, c'est par son sens de l'accueil.
Premièrement, aucune autre ne propose des places arrière si généreuses. Aucune autre ne peut réellement recevoir quatre adultes de grande taille, voire cinq s’ils n'ont pas les épaules trop larges. Ces places arrière sont par ailleurs très facilement accessibles grâce à de larges portières. Avec, en plus, une garde au toit franchement généreuse.
La Panda ne s'incline face à d'autres que sur un seul point: le coffre. Il est de 225 litres sous tablette, soit 30 de moins qu'une Kia, par exemple. Mais grâce à ses formes plus carrées, elle reprend la main en volume maximal, avec 870 litres.
Enfin, c'est aussi aux formes de la voiture qu'on doit deux autres qualités. Un , une belle luminosité à bord. Deux, une excellente visibilité périphérique. Et ça, s'agissant d'une citadine qui évolue dans le chaos des villes et qu'on doit garer au millimètre, c'est une qualité cruciale.
Équipement
Disons-le, ce n'est pas le point fort de la Panda. Elle assure toutefois ce qu'on considère aujourd'hui comme le minimum syndical. Avec une climatisation automatique, les aides à la conduite de base et, vous l'avez lu plus haut, un vrai système multimédia. Ce dernier est fourni en série sur la Panda Sport, mais une petite nuance tout de même: il faut un petit supplément pour enrichir ce système du GPS. En même temps, grâce à Android Auto et Apple Car Play, on a déjà dans la poche un GPS à utiliser dans la voiture. Enfin, ne cherchez pas l'aide active au maintien de voie ou la surveillance d'angle mort. Rien de ce côté-là.
Sous le capot de la Panda Sport
La Fiat Panda Sport n'est proposée qu'avec un seul moteur: le 3 cylindres essence 1.0 litre baptisé "Firefly". Modeste moteur taillé pour la ville, il développe 70 chevaux et 102 Nm, ce qui n'est guère énorme, il faut le dire. Ce moteur est associé à un système micro-hybride qui apporte son aide au démarrage et lors des accélérations. Grâce à cela, la Panda Sport est homologuée à 5,3 l/100 km, et 120 g CO2/km. Notez enfin qu'il est ici associé à une boîte manuelle 6 rapports.

Sur la route
Sur la route, le moteur nous rappelle volontiers ses origines italiennes. Ce qui veut dire que malgré sa modeste puissance, il ne se fait pas prier pour monter dans les tours, et fait preuve d'une sympathique petite rage. Pas de quoi offrir de réelles performances mais il ne sera pas question de se trainer.
C'est surtout vrai sur les trois premiers rapports. Car les trois suivants sont très, très longs. Ça étouffe donc sensiblement la vigueur du moteur, mais l'objectif est de réduire la consommation à vitesse de croisière. Objectif plus ou moins atteint, comme vous le lirez dans le chapitre suivant. Pour le reste, la Panda est très agréable à vivre au quotidien. Le confort est à la hauteur de ce qu'on attend à ce prix-là, et on réalise aussi que cette version n'usurpe pas complètement son nom.
D'accord, le moteur fait ce qu'il peut, mais quand on est lancé et qu'on attaque les virages, la petite Panda Sport se débrouille vraiment bien. Elle accroche le bitume, elle est vive, elle donne confiance… Le châssis est donc déjà sportif dans l'âme et du coup, on se dit que quelques chevaux de plus n'auraient pas fait de mal.

Consommation
Les Italiens sont des épicuriens. Il n'y a jamais trop de bonnes choses sur la table, jamais trop de vin dans les verres… et jamais trop d'essence dans le réservoir. Tout cela pour dire que malgré l'apport de la micro-hybridation, la Panda Sport n'est pas un modèle de sobriété. Lors d'un essai mixte réparti sur une semaine assez froide, nous avons relevé une moyenne de 5,4 litres.
C'est honorable, et assez proche de la moyenne officielle. Mais nous avons eu en main des voitures de la même catégorie, voire un rien plus grandes, capables de passer sous la barre des 5 litres. Sans compter que, si vous n'y prêtez garde et poussez sur le champignon, la petite transalpine va consommer bien plus encore.
Panda Sport, le budget
La Fiat Panda Sport démarre à 12.490 euros. Ne cherchez pas, à équipement comparable et look aussi avenant, elle est la moins chère. Et si vous avez lu attentivement tout ce qui précède, vous avez compris qu'elle n'est pas seulement la moins chère, elle est aussi celle qui réunit le plus de qualités objectives qu'on attend d'une citadine. En gros, c'est la meilleure de sa catégorie.

Conclusion
La Fiat Panda vit depuis trop longtemps dans l'ombre de sa sœur 500, qui est certes plus tendance, mais n'est certainement pas une meilleure voiture. Maintenant qu'elle existe dans une version vraiment stylée, c'est peut-être le moment de la redécouvrir.
Fiche technique Fiat Panda Sport
- Moteur: 3 cylindres essence micro hybride, 999 cm3; 70 ch - 102 Nm.
- Transmission: aux roues avant
- Boîte: manuelle 6 rapports
- L/l/h (mm): 3.653/1.643/1.551
- Poids à vide (kg): 980
- Volume du coffre (l): 225 – 870
- Réservoir (l): 38
- 0 à 100 km/h (sec.): 14,7
- Vitesse maxi (km/h): 155
- Conso mixte (l/100 km): 5,3
- CO2 (g/km): 120
- Prix (€): 12.490
- TMC- Taxe circulation (Wal/Bxl/€): 102,62-114,92
- TMC- Taxe circulation (Flandre/€): 58,75-241,07
Les Plus
- Pratique et spacieuse
- Look très agréable
- Ambiance à bord bien équilibrée
- Tarifs attractifs
Les Moins
- Performances minimalistes
- Bientôt 10 ans au compteur
- Pas la moins gourmande
- GPS en option
Articles les plus récents
Vignettes, routes à péage et cols de montagne en Autriche
Pour rouler en Autriche vous devez avoir une vignette routière. Pour certains tronçons et tunnels il faut payer un péage supplémentaire. Et si votre véhicule pèse plus de 3,5 tonnes, vous aurez besoin d'une "go-box".
Préparez votre vélo pour le printemps
Préparez votre vélo pour vos sorties printanières. Vérifiez la pression des pneus pour réduire les risques de crevaison. Nettoyez et lubrifiez soigneusement la chaîne pour une conduite en douceur. Accordez une attention particulière aux freins pour rouler en toute sécurité !
Trafic en Suisse: les routes et périodes à éviter
Pour partir en toute tranquillité en voiture, mieux vaut éviter les routes chargées. Ou suivre un autre itinéraire. Voici nos coneils pour la Suisse.
Trafic en Espagne: les routes et périodes à éviter
Pour partir en toute tranquillité en voiture, mieux vaut éviter les routes chargées. Voici nos coneils pour l'Espagne.
Trafic en Autriche: les routes et périodes à éviter
Pour partir en toute tranquillité en voiture, mieux vaut éviter les routes chargées. Ou suivre un autre itinéraire. Voici nos coneils pour l'Autriche.
Trafic en Italie: les routes et périodes à éviter
Pour partir en toute tranquillité en voiture, mieux vaut éviter les routes chargées. Voici nos coneils pour l'Italie.